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Ce que le réalisateur de True Detective veut faire avec James Bond

Cary Fukunaga est un choix inattendu pour un James Bond. Mais c’est justement ce qui fait tout l’intérêt du réalisateur pour Mourir peut attendre.

Existe-t-il un profil type parmi les réalisateurs de James Bond? La réponse est oui. Des noms comme Terence Young, John Glen ou Guy Hamilton ont marqué les esprits avec leurs visions de l’agent secret le plus célèbre au monde dans des films comme James Bond 007 contre Dr No, Vivre et laisser mourir ou Dangereusement vôtre. Mais les temps changent. Aujourd’hui, faire de 007 un super héros séducteur qui règle chaque situation critique en balançant une réplique pleine de désinvolture ne suffit plus.

James Bond n’a pas attendu que l’on soit en 2020 pour se mettre au goût du jour. Daniel Craig incarne un 007 moderne, avec de vraies émotions, de vrais problèmes et de vraies relations. L’action et les beaux paysages font toujours partie intégrante des films, mais la trame et les dialogues sont devenus plus complexes, plus réalistes.

Pour Mourir peut attendre, place au réalisateur Cary Joji Fukunaga. Il est non seulement le premier Américain, mais aussi le premier Américain d’origine asiatique à avoir l’honneur de tourner un James Bond. Après avoir mis son talent au service de la série HBO a succès True Detective, il apporte son lot de nouveaux atouts par rapport aux vieux briscards que l’on retrouvait derrière la caméra à l’époque de Roger Moore et de Sean Connery.

Le maître de l’ambiance

Celles et ceux qui connaissent True Detective le savent: Fukunaga est passé maître dans l’art de créer des ambiances. Dans la série policière de HBO, de longs dialogues permettaient souvent de donner beaucoup de profondeur. Une question se pose donc naturellement: est-ce que ce sera aussi le cas dans Mourir peut attendre?

Selon ses dires, lorsque Fukunaga a travaillé à l’écriture et à la réalisation du film, il souhaitait faire apparaître James Bond sous un nouveau jour. «Où est-il? Qu’est-ce qui le pousse à revenir après cinq années de retraite?», a-t-il continué. Bond est une sorte d’«animal blessé, aux prises avec son matricule 00». Le monde ayant évolué, les règles de l’ancien temps ne s’appliquent plus.

Même le monde des agents secrets n’est plus le même. En ces temps sombres de guerres asymétriques, ce que l’on attend des espions n’a plus rien à voir avec le passé. «Les personnes proches de Bond – sa famille en quelque sorte – sont en danger. Il doit faire face à un nouvel adversaire, plus dangereux, plus intelligent et plus fort que tous les précédents», a ajouté le réalisateur. Dans Mourir peut attendre, il se lance dans une course effrénée pour sauver la vie de ceux qu’il aime – mais aussi la sienne.

Le meilleur des deux mondes de 007

Il voit son film comme un mélange de «tout ce que Bond est devenu», explique Fukunaga. Tout ce qu’il a vu, ce qu’il a vécu, tous ses traumatismes s’entremêlent dans Mourir peut attendre: «Ce sera la mission la plus difficile pour James Bond. On fera la lumière sur tout ce qui était flou jusqu’alors. C’était notre ambition pour ce film. On voulait créer quelque chose d’inhabituel.»

Ne va-t-on pas reconnaître 007 dans Mourir peut attendre? Aurons-nous affaire à un James Bond expérimental, comme dans Quantum of Solace de Marc Forster? Fukunaga se veut rassurant. Selon lui, tous les James Bond ont quelque chose de commun: des explosions, des émotions, des scènes inoubliables. Et Mourir peut attendre ne fera pas exception, loin de là.

Reste à savoir si le 25e James Bond sera le moment opportun pour un changement d’acteur principal. Le réalisateur n’a pas souhaité se prononcer. Il a seulement déclaré: «Ce sera le dernier chapitre pour Daniel Craig.» Avant d’ajouter qu’il veillera à ce que tout ne soit pas mis à feu et à sang lorsque 007 passera le flambeau.

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Ce contenu a été produit par le Commercial Publishing, en collaboration avec Universal Pictures. Le Commercial Publishing est le département de Content Marketing qui travaille sur mandat de 20 minutes et de Tamedia.